DE L'INHUMANITÉ DE LA RELIGION
« Il y eut toujours beaucoup de gens malades parmi ceux qui rêvent et qui languissent vers Dieu ; ils haïssent avec fureur celui qui cherche la connaissance, ils haïssent la plus jeune des vertus qui s’appelle : loyauté. »
« Mon moi m’a enseigné une nouvelle fierté, je l’enseigne aux hommes : ne plus cacher
sa tête dans le sable des choses célestes, mais la porter fièrement, une tête terrestre qui crée le sens de la terre !
Ce furent des malades et des décrépits qui méprisèrent le corps et la terre, qui inventèrent les choses célestes et les gouttes du sang rédempteur : et ces poisons doux et lugubres, c’est encore au
corps et à la terre qu’ils les ont empruntés ! »
▶ Friedrich Wilhelm NIETZSCHE (1844 – 1900)
« La morale de toutes les religions est à peu près la même : l'histoire de tous les cultes est la même aussi. Les hommes, dans tous les temps, ont fait de la religion un instrument d'ambition et d'injustice. »
■ Melchior, baron de Grimm / 1723–1807 /
Il est aujourd'hui de bon ton de parler à mots couverts du retour des religions, en invoquant le renouveau de l'islam ou en célébrant le deuxième millénaire du christianisme fossoyeur de la super civilisation antique. Or, ce grand spectacle grand-guignolesque ne fait que meubler le vide que laisse la perte de crédit des idéologies politiques. C'est du pipeau, un fameux écran de fumée, une fumisterie fumeuse qui rapporte gros aux rémoras qui sucent le sang de l'oligarchie… pour son bien !
La religion institutionnelle est étroitement associée à certains systèmes de production économique, depuis l'âge néolithique jusqu'aux formes contemporaines du capitalisme. C'est dans un système de ventilation contenant de l'air vicié où les ressources humaines et naturelles sont converties en profit, c'est-à-dire en valeur abstraite, que se développe le gigantesque système d'aliénation qui définit les religions, quels que soient leur forme et leur nom. Et c'est justement aujourd'hui, au moment où l'économie mondiale atteint son point d'expansion extrême, que la sphère religieuse se vide de sa propre substance et s'achemine vers son propre dépassement. Le mal religieux doit ses ravages à l'apparition, au néolithique, de l'agriculture et du système marchand impliquant travail et production. Si religion et économie se nourrissent des mêmes exigences avilissantes (bonheur sacrifié dans l'enchaînement à une doctrine, individu noyé dans le groupe), le lien de causalité me semble évident.
La religion s'est toujours entendue à gérer les intérêts matériels du pouvoir en les réprouvant au nom de la spiritualité. Quels profits n'a-t-elle pas tirés des marchés de la pauvreté et de la charité, de la mort et de l'au-delà, du péché et de son rachat ?
Négation de l'homme indépendant épris de Vérité, diabolisation des génies de la Science, stigmatisation et discrimination des adultes férus d'Arts, d'inventions et de traditions populaires, dénigrement disproportionné du Désir au plaisir, mépris de la vie omniprésente pour le culte d'un pseudo paradis post-mortem, dieux vengeurs et meurtriers à la solde des vendeurs masqués de camelote et autres marchands de sommeil empêcheurs de penser (agir) en rond, falsifications historiques avec l'imaginaire, entretien du malheur terrestre et tutti quanti. On ne détruira pas la superstition universelle sans fracasser violemment en mille morceaux l'influence toxique des maillons de la chaîne colporteurs du Grand Mensonge. Ainsi, parmi les derniers avatars en date de dix mille ans d'abjecte exploitation de l'homme par l'homme : rabbins, curetons, imams, pasteurs, gourous, bonzes, lamas, charognards prosélytes de tous poils se frottent les mains en se partageant le même gâteau indigeste.
« Ce n’est pas la religion qui fait l’homme, mais l’homme qui fait la religion. »
■ Ludwig Andreas Feuerbach (1804–1872)
Ces opportunistes crapauds de pissotière ne disparaîtront dans le naufrage collectif de la civilisation marchande qu'à la faveur d'une société humaine fondée sur le démantèlement d'un système mafieux hermétique profondément hostile à la majestueuse Nature.
Pluralité de la triade mythologique chrétienne, hébraïque et islamique ôtait le privilège du Savoir aux femmes, je tiens absolument à raccorder l'ensemble des Dieux et Déesses dans le même panier à crabes, lesquels ne me paraissent pas mériter le si grand honneur, politesse, fayotage & respect que d'aucuns leur portent, on ne révoquera pas le mandat céleste sans en finir avec l'économie qui l'a produit et perpétué pendant des siècles de ténèbres. Le judéo-christianisme, l'islam, l'hindouisme, le bouddhisme, les sectes associées et leurs cohortes de pélerins complices des foutaises fabriquent encore une ribambelle de dégénérés mentaux qui agissent en permanence comme des enfants gâtés égocentriques ou jouent les ados attardés en repoussant toute responsabilité.
En dépit d'un usage caduque qui prescrit la majuscule pour le Dieu suffisant monochrome et la refuse aux divinités du polythéisme, comme si leur sapience, dans l'infamie religieuse, était inférieure au Dieu possessif des drogués du livre de chevet "sacré".
S'il y a bien un sujet de prédilection en butte aux diatribes verbales, moqueries, insultes et blagues salaces, c'est bien la femme qui en prend plein la gueule. Il est grand temps de
quitter vos tombeaux en
DIEU est notre seul Salut ?
À quand une condamnation unilatérale à perpétuité des autoproclamées autorités religieuses voleuses d'énergie devant un jury populaire de cour d'assises pour esclavage intellectuel ?
■ Raoul Vaneigem "De l'inhumanité de la religion / 2000"
Les « religions du Livre » sont, dans l’ordre d’apparition :
1. La religion hébraïque ou judaïsme.
2. Le christianisme.
3. L’islam.
Un article conséquent et argumenté sera consacré à chacune de ces religions nauséabondes du désert pour montrer en quoi elles sont systématiquement hostiles à la femme.
S'il est un domaine où semble crédible l'œcuménisme tant prôné, hypocritement, par le pape incontinent, c'est bien celui du mépris des femmes et de la restriction de leur personnalité à la seule fonction procréatrice. Monothéismes comme polythéismes vomissent le beau sexe, n'ont jamais accepté que les femmes occupent un rang égal aux hommes dans leurs sociétés ; les accuser sournoisement des perversions masculines est un meilleur rempart contre l'aspiration à leurs droits légitimes. Mais les démocraties ont été bien lentes à reconnaître l'importance qui leur est due.
Mais pourquoi le christianisme ne cesse de tendre l'autre joue sur terre ? Parce que le Malin use de toutes ses ruses pour dévier l'homme de sa relation avec dieu. Ce diable facétieux montre
à "l'homme chrétien" une nouvelle façon de croire en dieu, et cet homme dupe de la Bible, se sentant rassurer de sa nouvelle croyance est agacé et effrayé quand on lui présente le vrai message
originel car il voue toute sa confiance à celui qui est censé lui montrer cette voie sans issue.
Cet homme béquillard a fini par oublier quel était son objectif, qui était son ennemi véritable. Cet homme, sempiternel berné dans l'histoire est le chrétien retors et geignard d'aujourd'hui.
Que le roi soleil guide les brebis égarées vers la voie lactée !
Le Nouveau Testament est composé des quatre évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean et d'une collection de textes hilarants relatant les premiers pas de l'évangélisation du pourtour de la mer méditerranée par l'irascible icône gay Paul de Tarse principalement mais aussi Jacques, Pierre, Jean et Jude. Confondre les épîtres de Paul avec des lettres effectivement écrites par Paul serait une grande naïveté étant donné les nombreuses réécritures et retouches apportées aux textes dans les premiers siècles de la chrétienté. Les quatre évangiles ne doivent leur célébrité qu'à la sélection, effectuée progressivement par les évêques des premiers siècles, des quatre versions les moins contradictoires de la vie de JC (Yeshua ben Yosef de Nazareth, dit Jésus-Christ) parmi une soixantaine de textes. Ces derniers, malchanceux, reçurent le nom d'apocryphes. Les actes des apôtres, diverses épîtres et l'apocalypse sont analysés en détachant le mépris pour les femmes intrinsèque aux textes cyniques et pas seulement à leur interprétation par les croyants les plus placides.
À la fin du IVe siècle,
l'empereur Théodose entreprend d'éradiquer les religions autres que le christianisme. À la suite d'un décret de 391
les temples non-chrétiens sont détruits ou transformés en églises ; ce décret constitue l'arrêt de mort du mithraïsme.
Ne nous racontons pas d'histoires ! La femme chrétienne n'est qu'un ventre. Destinée uniquement à procréer,
elle reste pathétiquement soumise à son mari comme son mari est le sujet du Christ, lui-même fils de Dieu. Le christianisme universaliste est très fervent de ce genre de classement rapide et
réducteur des personnes, des racines et des valeurs. L'ordre impérial militaire est donné en (1 Corinthiens 11, 3) : "Le Christ est le chef de tout homme, l'homme est le chef de la femme, et Dieu
le chef du Christ" (traduction de Pierre de Beaumont, Fayard Mame, 1973). Afin que le message soit bien entendu, le Nouveau Testament réaffirme ces vues scandaleuses en une énième crise de
délire propre aux déséquilibrés paranoïaques (Ephésiens 6, 21-24) : "Dans la crainte du Christ, soyez tout dévouement les uns aux autres, les femmes pour leur mari comme au Seigneur, car leur
mari est la tête de la femme comme le christ est la tête de l'église, son corps, dont il est le sauveur. L'église est tout dévouement au Christ, qu'il en soit toujours de même pour les femmes vis à
vis de leur mari." La femme est au service de l'homme (Colo 3, 18) : "Femmes, soyez tout dévouement pour vos maris comme il convient à des personnes unies au Seigneur".
La relégation inexorable de la femme au rang de servante prend des accents sanguins musulmans en (1 Corinthiens 11, 5-6) lorsque le port du voile s'impose comme unique solution à la prétendue
perversité féminine : "Toute femme qui prie ou parle sous l'inspiration de Dieu sans voile sur la tête, commet une faute identique, comme si elle avait la tête rasée. Si donc une femme ne porte
pas de voile, qu'elle se tonde; ou plutôt, qu'elle mette un voile puisque c'est une faute pour une femme d'avoir les cheveux tondus ou rasés." Et plus loin, en (1 Cor 11, 10) : "C'est
pourquoi la femme doit avoir la tête couverte, signe de sa dépendance par respect des messagers de Dieu". C'est donc au nom du respect que les femmes chrétiennes, comme les musulmanes, se voient
imposer le port d'un torchon infamant, signe du machisme intrinsèque à toute religion inique. La masculinité des mythes, en dehors de l'oppression des femmes, trouve aussi sa pleine expression dans
la violence requise à l'imposition des dogmes. La pudeur vestimentaire ne se limite pas au voile mais est définie en (1 Pier 3, 3) : "Votre parure ne sera pas extérieure : ondulations des
cheveux, bijoux d'or, élégance des toilettes; elle sera toute intérieure: une âme douce et paisible en son secret. Voila ce qui est précieux au regard de Dieu.". Toutes au couvent! L'adultère
féminin est condamné en (Rom 7, 3 ) mais rien n'est dit sur un comportement similaire de la part du mari. Même situation pour le veuvage où aucune exigence n'est assénée au veuf alors que la veuve
est destinée à l'adoration de son dieu fictif (1 Tim 5, 5-7).
Le crachat sur la femme ne se limite pas au rapport hiérarchique qui l'attache à son mari mais s'étend à ses capacités intellectuelles (1 Corinthiens 14, 34-35) : "Que les femmes se taisent
pendant les assemblées; il ne leur est pas permis d'y parler, elle doivent obtempérer comme le veut la loi. Si elles souhaitent une explication sur quelque point particulier, qu'elles interrogent
leur mari chez elles, car il n'est pas convenable à une femme de parler dans une assemblée". Une fois encore, la Bible fait preuve d'une remarquable clarté.
Et pour couper court à toute critique, l'énervement prend le rédacteur de (1 Tim 2, 12-14) : "Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de faire la loi à l'homme, qu'elle se tienne tranquille.
C'est Adam en effet qui fut formé le premier, Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui séduite, a désobéi.". La misogynie chrétienne n'est que l'expression de
la faute originelle, un artifice pratique pour désigner le bouc émissaire. Mais le salut existe (1 Tim 2, 15) : "Néanmoins, elle sera sauvée par la maternité". Sus aux femmes infertiles
! Un ventre, tel est l'unique rôle attribué à la femme parturiente dans une communauté chrétienne désormais placée devant ses scandales pédophiles en série, ses chapelets d'insultes et ses
tombereaux de contradictions.
Le rabaissement perpétuel de la femme assure à la religion chrétienne un pouvoir renforcé dans la mesure où la moitié de la population est piétinée telle une serpillère, privée du droit de parole et
maintenue dans une position subalterne de gamine prépubère. Mais, paradoxalement, les penchants mystiques sont plus fréquents chez les femmes que chez les hommes. Il s'agit donc d'une situation
absurde où la population féminine collaboratrice en manque de personnalité alimente une foi qui l'opprime et cherche son salut dans sa soumission. Plus que jamais, la Bible reste la meilleure lecture
pour se libérer d'une religion méconnue par ses adeptes dociles zombifiés qui suintent l'Hypocrisie, l'obscurantisme et la misère intellectuelle.
La condition féminine fait partie des plus grands scandales générés par le Coran. La hiérarchie entre femmes et hommes doit obéir aveuglément à la règle machiste fort répandue (II, 228) : "Les maris sont supérieurs à leurs femmes". La femme idéale est plus proche de l'esclave soumis que d'une personne apte à décider de sa vie (IV, 38) : "Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises." Ou encore, sur la servitude à laquelle la femme est assignée (VII, 188) : "C'est lui qui vous a créés tous d'un seul homme, qui en a produit son épouse afin qu'il habitât avec elle, elle porta d'abord un fardeau léger et marchait sans peine.".
La femme est une possession du mâle dont il peut disposer comme bon lui semble, tant en ce qui concerne l'épouse (II, 223) : "Les femmes sont votre champ. Cultivez-le de la
manière que vous l'entendrez, ayant fait auparavant quelque acte de piété.", que les filles (II, 220) : "Ne donnez point vos filles aux idolâtres tant qu'ils n'auront pas cru.". Et
comme tout bien de consommation est jeté lorsqu'il n'a plus les faveurs de l'utilisateur, la femme peut être répudiée avec facilité et la procédure est précisée en (II, 229 à 233) et (LXV, 1 à 4). Le
mépris dans lequel sont tenues les femmes éclate dans l'équivalence "1 homme = 2 femmes" lors de la recherche de témoins dans le règlement d'un litige (II, 282) : "Appelez deux témoins choisis
parmi vous; si vous ne trouvez pas deux hommes, appelez-en un seul et deux femmes parmi les personnes habiles à témoigner; afin que, si l'une oublie, l'autre puisse rappeler le fait.". Cette
même inégalité de traitement prévaut aussi dans les droits de succession (IV, 12) : "Dieu vous commande, dans le partage de vos biens entre vos enfants, de donner au fils mâle la portion de deux
filles; s'il n'y a que des filles, et qu'elles soient plus de deux, elles auront les deux tiers de la succession; s'il n'y en a qu'une seule, elle recevra la moitié." ; voir aussi (IV, 175). La
primauté de l'homme provient de son apparition première (III, 193) : "Les femmes sont issues des hommes.", et (IV, 1) : "O hommes! craignez votre seigneur qui vous a créés tous d'un seul
homme; de l'homme il forma sa compagne.". La polygamie est officiellement acceptée en (IV, 3) : "Si vous craignez d'être injustes envers les orphelins, n'épousez que peu de femmes, deux,
trois ou quatre parmi celles qui vous auront plu.", et Mahomet montre l'exemple (XXXIII, 6) : "Le prophète aime les croyants plus qu'ils ne s'aiment eux-mêmes; ses femmes sont leurs
mères." et (XXXIII, 27) ainsi que (XXXIII, 47) : "O prophète ! il t'est permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives que Dieu a fait tomber entre tes mains, les filles de
tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui livrera son cœur au Prophète, si le Prophète veut l'épouser.".
Le machisme primaire dégueulasse musulman ne se limite pas à établir une supériorité homme - femme mais prévoit aussi la réprimande violente et l'exprime avec la plus grande clarté (IV, 38) :
"Vous [les hommes] réprimanderez celles dont vous avez à craindre l'inobéissance; vous les relèguerez dans des lits à part, vous les battrez; mais aussitôt qu'elles vous obéissent, ne leur
cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand.". Le Coran montre ici son vrai visage de religion rétrograde et agressive, qui ne survit que par la terreur qu'il inspire aux unes et par
l'attribution d'une supériorité factice à des hommes dépourvus de raison. De même en (IV, 19) : "Si vos femmes commettent l'action infâme (l'adultère), appelez quatre témoins. Si leurs
témoignages se réunissent contre elles, enfermez-les dans des maisons jusqu'à ce que la mort les visite ou que Dieu leur procure un moyen de salut.". La mort pour les femmes adultères, seul
remède pour un islam brutal qui, par contre, n'envisage pas le cas de l'homme adultère. Autre exemple d'infidélité conjugale à la charge des épouses en (LXVI, 10), avec toujours la mort comme issue
pour une religion de la domination masculine. Appeler à la mort de l'autre, de celui qui est différent, n'est pas la marque d'une réflexion particulièrement élaborée comme voudraient nous en
persuader les théologiens.
La psychose musulmane sur la nocivité de toute forme de coquetterie féminine trouve son origine en (XXIV, 31) et a, depuis, donné lieu à une généralisation délirante paumée. Le point culminant en est
le port du voile, prescrit dans le cas d'une conversation avec les femmes de Mahomet (XXXIII, 51) : "Si vous avez quelque demande à faire à ses femmes, faites-la à travers un voile; c'est ainsi
que vos cœurs et les leurs se conserveront en pureté." De même en (XXXIII, 57) : "O prophète! prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants, d'abaisser un voile sur leur
visage. Il sera la marque de leur vertu et un frein contre les propos des hommes.". Remarquer que le port du voile par les hommes aurait le même effet "protecteur", mais cette suggestion n'est
probablement que blasphème. La femme soumise et devant fuir les regards masculins n'a pas à espérer d'émancipation au paradis (XXXVII, 52) : "Auprès d'eux [les justes au paradis] seront des
femmes au regard modeste, et leurs égales en âge.". Enfin, les femmes ne sont qu'une marchandise dont la valeur dépend de leur soumission à l'islam (LX, 10).
Le Coran réduit donc la femme au rang de spectatrice et domestique de l'homme. Elle peut être échangée ou rejetée comme pour tout produit de
consommation courante; elle est à la charge du mari au même titre que le bétail. Le maître peut disposer d'elle comme il l'entend et user de la force à son encontre. L'adultère semble être une
exclusivité féminine, le mâle n'étant pas redevable envers son sujet. Parler ici de misogynie est trop faible pour exprimer le mépris et la soumission dont les femmes sont l'objet. On ne peut que
constater que le monde musulman actuel est resté fidèle à ces préceptes préhistoriques. L'Iran l'a rappelé en 1995 à la conférence de Pékin sur la condition féminine (même attitude inacceptable de la
part du Vatican). Le port du voile, commandé par le Coran, est adopté à des degrés divers: foulard qui se limite à la couverture de la chevelure, tissu qui ne laisse que les yeux comme unique appel
au secours, grilles infligées par les Talibans, ou encore couverture complète du visage. Officiellement un rempart contre les regards masculins déplacés, ce voile protège plus efficacement les
sociétés musulmanes contre leur propre barbarie en soumettant au silence la moitié de leur population.
"Sois béni, Seigneur notre Dieu, Roi de l'Univers, qui ne m'as pas fait femme", une des prières que tout bon juif doit prononcer chaque matin.
Pure invention de quelques mâles pervertis qui auraient détourné le message biblique ? Pas vraiment car dans la Bible, qui s'ouvre par le livre de la Genèse, il ne faut pas attendre longtemps pour
apprendre que l'homme n'a effectivement fauté que parce que la femme l'y a entraîné. La pomme dégustée dans le Jardin d'Eden par la gourmandise féminine propulse
l'humanité dans le Mal. Ce dieu, qui paraît-il n'est qu'amour, condamne alors la femme à enfanter dans la souffrance et l'assigne à l'obéissance perpétuelle à son mari (Genèse 3, 16)
: "Le Seigneur dit ensuite à la femme : « Je rendrai tes grossesses pénibles, tu souffriras pour mettre au monde tes enfants. Tu te sentiras attirée par ton mari, mais il dominera implacablement
sur toi »". La version biblique de "Qui aime bien châtie bien"...
Après l'épisode de Caïn et Abel, fils d'Adam et Eve dans cette fable multimillénaire, suit la longue énumération de la descendance d'Adam jusqu'à Noé où seuls les enfants mâles se voient nommés; une
dynastie n'a que faire des filles dans sa transmission. Idem pour la liste de la filiation de Sem, fils de Noé, jusqu'à Abraham. Avec ce dernier patriarche, les femmes commencent à faire parler
d'elles, ou plus exactement c'est leur ventre qui entre en scène. Mais toutes n'ont pas un rôle de premier plan. Sara, épouse d'Abraham, est stérile. La cause n'est pas précisée mais aucun croyant
n'osera exiger de son dieu qu'il lui en donne une justification. Abraham en serait-il alors réduit à un amour uniquement charnel avec son épouse légitime ? La perpétuation d'une race soumise à son
dieu oppresseur exige au contraire son tribut de nouveaux nés afin de mieux le célébrer et le servir. Il est donc permis à Abraham de s'acoquiner avec Agar, l'esclave de Sara, et Ismaël viendra au
monde peu de temps après. Abraham, père d'un enfant hors mariage... Sara, retrouvant sa fécondité, put alors accoucher d'un fils, Isaac. Enfin, après le décès de Sara et parce qu'il ne sert à
rien de se morfondre dans le veuvage, Abraham prit une troisième femme qui porta à huit le nombre de ses enfants, tous des garçons naturellement. Aurait-on idée d'assurer une lignée par le sexe
fautif ?
Si Abraham a montré une réelle virtuosité dans la reproduction divinement assistée, Jacob, son petit fils, en suivit les préceptes avec encore plus de succès. Jacob sut exploiter toutes les
ressources de la polygamie que son grand père n'aurait certainement pas dénigrées. Et le bilan est éloquent: un père, Jacob, quatre femmes dont deux légitimes, treize enfants. Les esprits mauvais
imagineront immédiatement que ces treize rejetons furent exclusivement des fils mais la mansuétude divine prendra en défaut ces blasphémateurs : le treizième enfant est une fille, résidu inutile
d'une procréation abondante dont la finalité était uniquement la création d'Israël. Les douze garçons seront les chefs des douze tribus d'Israël. Objets de consommation épisodique, les quatre femmes
de Jacob ne sont que des utérus dont les souhaits, les angoisses, les personnalités n'intéressent pas les rédacteurs multiples de la Genèse. Il est à noter qu'une femme est mentionnée d'autant plus
longtemps qu'elle est fertile; le sort des épouses stériles étant expédié en quelques lignes (jamais il n'est question de stérilité masculine ce qui participe précisément de la culpabilisation
systématique de la femme).
Pourtant, certaines d'entre elles ont droit à quelque apparition sans rôle reproductif. La condamnation n'en est que plus ferme où les seuls traits féminins se résument au commerce de leur
sexualité (Genèse 19, 6) et à la séduction perfide comme compagne du mensonge (Genèse 39, 7-20).
Mais la perversité féminine éclate aussi dans la seule fonction reproductrice que lui reconnaît la Bible, preuve que la nocivité intrinsèque de la femme s'insinue même dans ce qui devrait la grandir.
Loth, neveu d'Abraham, a deux filles célibataires. Soucieuses de procréer, elles enivrent leur père et, par l'inceste, parviennent à leurs fins.
La religion juive compte parmi ses fidèles - comme toutes les religions d’ailleurs - des extrémistes. Pour comprendre ces attitudes condamnables notamment vis-à-vis des femmes ci-dessous un article de l’ex chef du parti israélien de gauche laïque Meretz , Yossi Sarid, dont le titre est repris ci-dessus. Ces attitudes sexistes dégradantes ne sont pas hélas l’apanage des Juifs vivant en Palestine occupée n’appartiennent pas non plus au passé mais sont bien d’actualité de même que certaines pratiques ne sont pas le fait de ces ultra orthodoxes mais aussi répandues chez les pratiquants juifs « normaux ». La source de l’enseignement induisant ces comportements est la même diffusé dans les écoles juives dont certaines sous contrat avec l’état bénéficient de la générosité -imposée - des contribuables français.
En Europe, l'heure n'est plus à l'auto-flagellation ! Stop aux bobards ! La Vérité nous libèrera. La Bible n'est donc qu'un ouvrage visiblement tartuffesque, abject, vicié et répugnant, incarnation d'un machisme religieux sordide, archaïque, atavique pour lequel une femme ne reçoit de statut social que dans la maternité.
Si une femme ne vaut pas grand chose pour les supposés croyants, une veuve en vaut encore moins. Sachant qu'une femme ne voit son existence acceptée que pour la survie de la race
ou l'assistance du mari, le décès de ce dernier rend alors son existence superflue. L'hindouisme propose une solution dont l'horreur le dispute à l'animalité : le bûcher ! Dénommée le sati,
la crémation d'une veuve, vivante, sur le bûcher de son mari défunt signifie à l'épouse son inutilité.
Il serait naïf de supposer cette tradition barbare enterrée dans les profondeurs de l'histoire, un cas a été observé en août 2002 près de Bhopal en Inde. Une femme est morte dans les flammes du
bûcher funéraire de son mari âgé de 70 ans, mais bien qu'il y ait eu plus d'un millier de témoins oculaires, les conditions exactes semblent assez difficiles à déterminer. Que la veuve se soit
précipitée dans le feu d'elle-même enjointe par une foule extatique ou qu'elle y ait été poussée par des parents pressés de récupérer ses terres, il s'agit bien d'une mort commise au nom de sa future
divinisation.
Des cérémonies de recueillement ont eu lieu peu de temps après dans les temples voisins pour célébrer la déesse Sati Devi qu'elle était devenue et pas pour s'apitoyer sur cette fin barbare et
insensée. Les hindous ont plus soif de nouveaux sacrifices et d'idoles supplémentaires que de justice sociale. Il faut que noter que ce village, situé dans une région pauvre de l'Inde, a connu cinq
sati en 150 ans.
La société hindoue réserve un traitement extrêmement cruel aux veuves. Elles sont souvent victimes de crimes sociaux, violées et punies par le rejet social. Le sati peut être demandé par la belle
famille qui tire profit de l'élimination de l'héritière des biens du mari. Des lois existent comme celle sur le remariage des veuves afin de garantir les acquis des jeunes veuves, mais l'hostilité
sociale contre les veuves demeure encore actuellement bien réelle.
En 1987, le sati d'une femme âgée de 27 ans était devenu une affaire nationale. Bien que morte elle aussi devant des milliers de témoins, il n'a pas été possible d'établir si elle avait sauté dans le
feu ou si elle y avait été jetée par ses gendres. Et là encore, des célébrations religieuses perpétuent toujours le "sacrifice".
Sur le site de la Bibliothèque Nationale de France, une gravure représente le sati dans l'ouvrage Morceaux choisis de lettres édifiantes et curieuses écrites des missions étrangères, Antoine
Caillot, Paris, Brunot-Labbé, 1826.
Bien qu'il aime à se parer d'oripeaux exotiques, le bouddhisme n'a pas plus de considération pour les femmes que ses collègues mono ou polythéistes. Seule sa distance des sociétés
européennes semble lui conférer une aura de respectabilité, la lecture des textes ne la justifiant pas.
L'écrivain Raoul Vaneigem rappelle dans son livre De l'inhunaminité de la religion (page 113) :
"Enfin à ceux qui verraient dans le bouddhisme une religion moins brutale et plus ouverte au sentiment d'émancipation, il n'est pas inutile de rappeler quelques préceptes de la Précieuse
Guirlande des avis au roi, que le Dalaï Lama ne dédaigne pas de citer et d'approuver dans son ouvrage, Comme la lumière avec la flamme:
L'attirance pour une femme vient surtout
De la pensée que son corps est pur
Mais il n'y a rien de pur
Dans le corps d'une femme
De même qu'un vase décoré rempli d'ordures
Peut plaire aux idiots
De même l'ignorant, l'insensé
Et le mondain désirent les femmes
La cité abjecte du corps
Avec ses trous excrétant les éléments,
Est appelée par les stupides
Un objet de plaisir".
Un des textes fondamentaux du bouddhisme, le canon pali, exprime lui aussi sans ambiguïté cette misogynie (cité dans Le bouddha, Henri Arvon, PUF, 1972) :
"Aussi le bouddha ne cesse-t-il de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse exercée par la femme: «Il faut se méfier des femmes, leur recommande-t-il. Pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l'eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu'elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j'ai conseillé aux disciples d'éviter les femmes.»"
Ce n'est qu'à contrecœur que le bouddha accepta des nonnes dans sa communauté, en leur imposant toutefois huit règles très contraignantes pour les maintenir dans un état d'infériorité permanent.
■ 17 janvier 2003
LE PROCÈS PUBLIC DES DOGMES MOROSES DE LA RELIGION MERCANTILE
Si vous êtes femmes croyantes et célibataires, n’essayez pas de chercher l’âme sœur. Selon toutes les religions, les âmes des hommes sont supérieures à celles des femmes. Elles ne peuvent être comparées à celles des femmes. Alors, Mesdames, respectez la volonté de Dieu, ne vous en déplaise, soumettez-vous aux hommes, rampez, bouclez-la et priez Dieu en silence.
Généralement, pour étudier un comportement, une théorie ou un dogme quelconque, il faut, dans un premier temps, commencer par chercher des sources et des points de vue différents et hétérogènes traitant du sujet en question et, dans un deuxième temps, les soumettre à des débats contradictoires et à des analyses neutres et non partisanes pour dresser un bilan consolidé et en déduire une synthèse pas ou peu discutable. En ce qui concerne notre sujet : La place réservée aux femmes dans les religions, nous n’aurons même pas besoin de faire appel à cette technique rigoureuse. Les écritures sur lesquelles se fondent les religions sont des sources fertiles et intarissables, elles regorgent d’informations de qualité et irréfutables de la part des adeptes mêmes de ces religions. Nous nous contentons donc, d’utiliser leurs littératures et rien que celles-ci pour en sortir, le plus clairement possible, les doctrines relatives à la place que chacune d’entre elles réserve à la femme.
Bien que le sujet soit suffisamment sérieux et souvent grave, nous avons choisi sciemment de le traiter avec rigueur, mais surtout, de temps à autre, sous un angle quelque peu humoristique tout en veillant à garder une objectivité absolue. Il va de soi qu’il n’est pas humoriste qui veut, nous sommes conscients que notre talent dans ce domaine est limité et sujet à approbation. Néanmoins, nous avons pris le pari de l’humour pour sortir des sentiers battus afin de faciliter la lecture de ce texte et le rendre plus agréable à tous sans jamais dénaturer son fond.
La lecture de ce texte pourrait éventuellement choquer certains lecteurs doués d'une once d'humanité. Quoiqu’il advienne de vos âmes et consciences, vous êtes les seuls responsables. Cependant, nous comprenons et nous concevons que vous soyez touchés et pourquoi pas choqués. Sauf que, nous pensons qu’il existe deux sortes de choc :
Un premier constat s’impose à nous dès le départ : Bien que ces religions s’opposent sur beaucoup de sujets, elles s’entendent aussi sur bien d’autres. Toutes, s’accordent pour dire que l’absence d’écrits dans les livres saints relatifs à un thème donné signifie toujours que les pratiques courantes du moment sont admises et autorisées et qu’il n’y aura aucune raison de les interdire à l’avenir. Dans d’autres termes, cela veut dire que tous les agissements et tous les comportements des hommes sur terre, sauf restriction divine prescrite, sont normaux et légaux.
D’autre part, les écritures des religions sont qualifiées de saintes ou de sacrées. Bonnet blanc, blanc bonnet. Ces deux adjectifs sont loin d’être anodins. Les bien-pensants, partisans de ces religions, prétendent et croient que celles-ci portent la parole divine. Cette parole, qu’elle soit transmise par des prophètes, des apôtres ou des disciples, elle demeure celle du Dieu le Seigneur. En partant de ce postulat, nous admettons qu’au regard de la grandeur et la clairvoyance de Dieu, ses paroles, en plus d’être saintes et sacrées, elles sont aussi éternelles que leur auteur puisqu’il est en mesure de voir et de savoir le chemin que prendront ses créatures. Certains iront jusqu’à dire que tout ce qui se passe sur terre n’est que volonté de Dieu. Par conséquent, en partant de ce principe, rappelons-le, qui appartient aux défendeurs des religions, que ces paroles sont intouchables et indiscutables. Celui qui remettra en cause, ne serait-ce qu’une partie de ces paroles, contreviendra aux lois divines et contestera la capacité du Seigneur créateur à pouvoir trouver des solutions aux problèmes des humains et instaurer des lois intemporelles. Ceux qui, aujourd’hui comme hier, détiennent ou ont exercé les pouvoirs religieux et se sont arrogé le droit de représenter Dieu sur terre, tels que les grands Rabbins, les Papes et les Imams qui, au nom de l’évolution et du modernisme, bafouent les fondements et les bases de leurs religions et courent après un pouvoir terrien et éphémère en décrétant des lois contraires aux écritures saintes sont hors la loi autant que les non-croyants sinon plus. C’est pour cette raison, que nous nous contentons des écrits fondamentaux et nous faisons une totale abstraction de toute autre source (comportements et arrangements) de toute circonstance.
Les écritures dites saintes des religions monothéistes ou polythéistes : le Judaïsme, le Christianisme, l’Islam, l’Hindouisme et le Bouddhisme s’adressent exclusivement à l’homme au masculin. Certains chapitres ou paragraphes traitent tout de même de la femme, mais toujours en s’adressant à l’homme et en considérant la femme comme une propriété de celui-ci et au mieux comme un accessoire pour son confort.
Aussi, le Dieu de ces religions, qu’il soit humain ou une force suprême, en s’adressant à l’homme masculin, l’a, sans cesse et à de multiples reprises, mis en garde contre tous les maux que la femme porte en elle et qui feront courir l’homme à sa perte.
Qu’a-t-elle fait à ce Dieu ?
Bien que contestable, Honoré de Balzac disait : « La destinée de la femme et sa seule gloire sont de faire battre le cœur des hommes. » C’était sa volonté à lui le Dieu Seigneur. Dieu s’est-il rendu compte de l’absolue solitude dans laquelle il s’est trouvé après avoir créé une si belle compagne pour l’homme ? Est-il devenu jaloux et envieux de leur situation ? Avec son pouvoir, il aurait pu créer autre chose de plus beau pour lui. Oui, une Déesse ! Mais non, une Déesse, de par son rang, refuserait de lui obéir. Alors, il aurait pu reprendre la femme pour son compte. Mais non, un Dieu n’a qu’une parole. Par éthique, il ne pouvait pas reprendre la femme à l’homme. Alors, il ne lui reste plus qu’à tenter de les diviser, les hommes et les femmes, en prétextant vouloir offrir un beau cadeau à l’homme, mais malheureusement, il s’est trompé d’emballage.
La femme dans le Judaïsme
La femme est un mal
« Et je trouve la femme plus amère que la mort, parce qu’elle est un traquenard, que son cœur est un piège et que ses bras sont des liens. » Ecclésiaste, 7, 26.
Les religions traitent systématiquement les femmes plus bas que terre, comme des êtres inférieurs. Les exceptions sont rares. Cela vaut tout spécialement pour les trois monothéismes, l’islam étant indéniablement, aujourd’hui, en tête du palmarès.
Le Livre sacré du judaïsme est la Bible hébraïque parfois appelée Tora (écrit aussi Thora ou Torah). L’ensemble des commentaires de ce texte sacré fait par des rabbins au cours des siècles constitue le Talmud. Les tenants de cette religion (dite aussi religion hébraïque par référence au peuple hébreu dont elle émane) sont les juifs (sans majuscule) ou les israélites. Le mot Tora peut ne désigner que les cinq premiers livres de la Bible (Pentateuque) ou l’ensemble de la Bible juive ou encore l’ensemble constitué par cette Bible et les commentaires qui ont suivi, c’est-à-dire le Talmud.
Le judaïsme n’est pas spécialement favorable aux femmes. Les interventions des juifs libéraux pour prouver le contraire montrent que si une modeste évolution se constate, elle est récente et qu’il reste encore beaucoup à faire.
Soyons plus précis. En plus de ce qui précède, pour démontrer le caractère antiféministe du judaïsme, on pourrait se contenter de citer la prière du matin où, l’homoncule dit : « Béni soit Dieu notre Seigneur et le Seigneur de tous les mondes qu’il ne m’ait pas fait femme. » Dans une autre traduction, on trouve : « Sois béni, Seigneur notre Dieu, Roi de l’Univers, qui ne m’a pas fait femme. »
Et la pauvre femme, qui n’a pas la chance et le bonheur d’être née du bon sexe, que peut-elle bien dire ? : « Béni soit le Seigneur qu’il m’ait créée selon sa volonté. »
Face à des esprits partisans de mauvais aloi dans le déni, qui ont perdu leur libre arbitre et qui sont totalement prisonniers de leur croyance et de leur appartenance communautariste, tous ces arguments peuvent se révéler insuffisants. Mais comme nous ne désespérons pas de les convaincre, du moins de notre bonne foi ne prêtant pas à discussion, continuons à puiser sans réserve dans leur doctrine fallacieuse et leurs tissus d'écrits injurieux pour leur mettre sous le nez avec plus de précisions et de détails le mépris incommensurable de leur religion putride envers les femmes et tout naturellement aussi le leur. Voici ce que dit un traité du Talmud (Menakhoth, Sacrifice des farines) :« Pour remercier Dieu, tout individu de sexe masculin est tenu de prononcer trois bénédictions : d’avoir fait de lui un Israélite, de ne pas l’avoir fait naître femme, de ne pas avoir fait de lui un rustre. »
Albert Cohen (poète et écrivain juif et sioniste engagé) cite ce texte qui, dans d’autres écrits prend une autre forme : « Qui n’a fait de moi ni un païen, ni un esclave, ni une femme. » Vous constatez que si polémique existe, elle porte uniquement sur les mots israélite ou païen d’une part et rustre ou esclave d’autre part. Mais en aucun cas sur le mot femme qui persiste dans les deux versions. Ce juif qui, tous les matins, remercie Dieu de ne pas l’avoir créé femme, que pense-t-il de sa mère ? Que pense-t-il de sœur ? Que pense-t-il de sa femme ? Et enfin que pense-il de sa fille ? Soyez indulgents envers lui, il n’a fait qu’obéir à Dieu et ne faire que sa volonté. Ah, le pauvre pharisien, imaginez le après s’être acquitté de sa prière matinale, ses enfants, sa fille et son fils qui accourent vers lui pour le bisou matinal. Avec combien d’amour et de fierté il lève son petit au ciel pour l’embrasser tel un don de Dieu et à avec quel mépris il met la main sur la tête de la petite non pas comme elle le croit un geste d’affection mais bien pour l’abaisser vers le sol.
Dans la Torah, livre sacré des juifs, la femme est responsable de tous les malheurs de l’humanité. De plus, elle est souvent impure, passant toujours après l’homme, jamais traitée sur un même pied d’égalité que lui. Avant tout, et bien qu’elle en soit exclue de l’humanité puisqu’elle n’est pas un être humain, elle est destinée à faire des enfants pour permettre au peuple de son mari (et non au sien) de se perpétuer. Elle est écartée de toutes les questions, grandes ou petites, n’ayant aucun droit dans le code de Solon (Juriste, considéré comme étant le père de la démocratie (masculine uniquement)). La femme est comptabilisée avec le bétail, telle une chèvre ou une vache, elle n’est jamais considérée pour elle-même, en tant que personne.
En fait, toute l’histoire humaine est jalonnée de conquêtes, de défaites et de guerres fratricides. Elles sont toutes du fait des hommes qui voulaient s’approprier les biens, les femmes et les territoires de leurs semblables. Attention, à ceux qui m’attendent au contour pour souligner ma méconnaissance de l’histoire en niant que certaines femmes ont aussi gouverné et elles étaient aussi impitoyables que des hommes assoiffés de sang et de gloire. À ceux-là, je dis que ses femmes étaient au service des hommes, elles agissaient par procuration et pour sauvegarder le pouvoir de leurs proches masculins qui, pour une raison ou une autre, n’étaient pas en mesure de l’exercer. Elles n’étaient que des dépositaires provisoires. Elles étaient toutes déchues au moment où le mâle désigné avait recouvert ses droits. L’homme masculin par sa nature ne peut vivre dans un environnement paisible et égalitaire. Sa vision, si tenté qu’il en a une, du monde est binaire : Vainqueur ou vaincu. Il ne peut imaginer sa vie autrement. Dans un lieu et dans un temps donnés, il ne peut y avoir qu’un chef qui sera au-dessus de toutes les lois. Les lois, il les décrète pour soumettre les vaincus. Tout ce que Dieu avait donné aux vaincus, y compris leurs femmes, devient la propriété privée du vainqueur. Peut-on concevoir un seul instant qu’un roi faisant régner la terreur autour de lui, puisse accepter qu’un de ses sujets ait une plus jeune et plus jolie femme que la sienne ? Impossible. De tout temps, la femme n’était qu’un trophée pour l’homme.
Pour la femme, les choses ont mal commencé. Dans le Jardin d’Éden déjà. Le serpent s’adresse à Ève pour lui faire manger le fruit de l’arbre de la connaissance. Elle cède et incite Adam à faire de même. Alors, sans tarder, Dieu, en embuscade, tous radars à l’affût, la punit immédiatement :
« Je vais multiplier tes souffrances et tes grossesses : c’est dans les souffrances que tu enfanteras des fils. Ton élan sera vers ton mari et, lui, il te dominera » (Genèse, III, 16).
Nous remarquons que la grossesse est présentée comme une malédiction, une peine que Dieu inflige aux femmes. Il en va de même pour les souffrances liées à l’accouchement. Un bon juif devra donc proscrire l’anesthésie ainsi que tout autre moyen destiné à alléger la souffrance de la femme lors de l’accouchement puisque ceci n’est que le jugement de Dieu contre lequel personne ne doit s’élever. Dans ce verset nous ne pouvons pas passer à côté du caractère vengeur et rancunier de ce Dieu qui prône le pardon sans jamais l’appliquer à lui-même. Sa force aveuglante lui a fait perdre le sens de son œuvre et l’a conduit à bafouiller les fondements élémentaires de son éthique au point de créer un être rien que pour le châtier à vie en faisant de lui son souffre-douleur. Vous comprenez que si tous les parents croyants, ceux qui trouvent une paix intérieure en imitant le Dieu Seigneur et en se conformant à ses commandements, appliquent cette pédagogie divine qui consiste et se résume à sanctionner immédiatement et fort le moindre écart de leur progéniture, la terre ne serait habitée que par des cas psychiatriques graves dus à la torture généralisée ! Selon les lois civiles de notre époque, ce Dieu serait traduit en justice pour violence préméditée et serait puni pénalement.
Vous les âmes sensibles, vous allez croire que beaucoup de mal est déjà dit contre la femme. Détrompez-vous. Cette religion, comme d’autres, ne s’arrête pas en si bon chemin. Non seulement elle se contente de ressasser le mal, mais elle a l’imagination fertile pour en rajouter et inventer d’autres calomnies et propos diffamatoires à l’égard de la femme. Pour le judaïsme, la femme est impure quand elle a ses règles et après l’accouchement. Et tout ce qu’elle touche pendant ces périodes devient à son tour moisi :« Que s’il y a quelque chose sur la couche ou sur l’objet sur lequel elle était assise, en y touchant on sera impur jusqu’au soir » (Lévitique, XV, 24).
Pour les juifs, si la femme enfante un garçon, la souillure dure sept jours. Cette durée est doublée si elle enfante une fille.
Outre le fait que ce peuple apatride oriental semble passer son temps à faire des barbecues à titre de purification pour s'autovictimiser devant le mur des lamentations, deux remarques perspicaces seulement. Cette façon de lier l’impureté à l’accouchement est paradoxale pour une diaspora minoritaire et marginale accordant une très grande importance à la fécondité. Cependant, et plus encore pour le sang des menstruations, ces pratiques se retrouvent dans de nombreuses sociétés primitives. Chez les Dogons, par exemple, la femme reste solennement enfermée durant la période de ses règles.
D’une manière plus générale, la priorité accordée aux garçons est manifeste. Jusqu’à Abraham, dans les généalogies, il n’est même pas parlé des filles. On leur demande d’abord et avant tout de procréer afin de conserver la lignée et il arrive qu’elles n’y rechignent pas. Loth étant menacé de mourir sans descendance (masculine, la seule qui compte), ses filles décident de l’enivrer et de se faire engrosser par lui. La Genèse raconte longuement l’opération (XIX, 30-38). « Allons ! Abreuvons de vin notre père, couchons avec lui et faisons survivre la race par notre père ! » L’aînée commence. La cadette profite d’une autre cuite pour lui emboîter le pas.
Dans le Lévitique, la femme, quand est évoqué le patrimoine du père ou du mari, est englobée avec le bétail. Le patriarche est d’ailleurs polygame pour être sûr quant à la lignée. Jacob a quatre femmes. Abraham, sa femme étant stérile, comme Marx et Zola, fait un enfant à sa servante. Sur intervention divine, sa femme Sarah étant devenue enceinte à soixante-dix ans, il renvoie, après la naissance du fils légitime (Isaac), le bâtard (Ismaël) et sa mère. Selon la Bible, il serait à l’origine des Bédouins d’Arabie (et donc, après bien des siècles, à l’origine de l’islam). À la mort de son mari, la femme est automatiquement transférée au frère du mari (lévirat).
L’Ecclésisatique, qui se trouve à la fin de la Bible, rappelle ce qui est dit au début : c’est de la femme que vient tout le mal : « C’est par la femme qu’a commencé le péché. C’est à cause d’elle que nous mourrons tous » (XXV, 24).
Il faut, en particulier, se méfier des jolies femmes :
« Détourne les yeux de la jolie femme,
Ne fixe pas ton regard sur la beauté étrangère.
Par la beauté des femmes beaucoup ont été perdus,
Auprès d’elles, l’amour s’enflamme comme un feu »
(Ecclésiastique, IX, 8).
Il est d’autres endroits où la beauté féminine est vantée, mais à la maison, et seulement pour le bonheur du mari. La femme qui ne donne pas satisfaction peut être répudiée (XXV, 26) : « Si elle ne marche pas selon ta direction, de ta chair retranche-la ! »
Toujours, dans l’Ecclésiastique, se rencontrent des textes assez durs comme celui-ci : « Au milieu des femmes ne t’assieds pas. Car des vêtements sort la teigne, De la femme sort la méchanceté féminine » (XLII, 12-13).
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Les textes sont là. Documents datés, correspondant à une civilisation vieille de plusieurs milliers d’années, certes. Tout le monde en convient. Mais que l’on ne présente pas la Bible comme un texte intangible dans lequel Dieu a tout prévu et y compris la façon de tailler sa barbe ou de tracer des frontières.
Devant une telle accumulation de textes probants (qui pourrait encore être étoffée), un théologien souhaitant montrer que le féminisme était déjà en germe dans l’Ancien Testament risquerait de se décourager. Pourtant, même quand ils ne citent que les textes qui les arrangent et en les interprétant à la limite du canular, leur entreprise tombe à plat. Le judaïsme, comme pratiquement toutes les religions, est bien contre la femme. L’islam, qui se situe dans le prolongement de la Torah, a maintenu un héritage sexiste.
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Les choses ont évolué bien sûr. Pourtant quand une théologienne canadienne s’efforce faire ressortir le caractère féministe de la Torah, sa démonstration se retourne entièrement contre elle. Le statut de la femme juive lui paraît privilégié par le fait qu’elle met au monde des enfants et qu’ensuite, parce que l’enfant vit ses premières années près d’elle, elle l’imprègne de l’esprit religieux préparant ainsi le travail des rabbins.
« Les femmes restent au centre du judaïsme : c’est elles qui mettent au monde, qui donnent son identité religieuse à l’enfant en maintenant un environnement propice à la vie religieuse au sein de leur foyer. C’est encore elles qui servent de lien entre le domaine public et privé. Bref, comme aux temps bibliques, c’est sur elles que repose la vie du judaïsme. »
Cette façon d’envisager le féminisme, dans laquelle la femme n’est pas considérée comme une personne physique faite de chair et d'esprit, une fin, mais uniquement comme un simple moyen de reproduction au service d’une religion patriarcale figée dans le marbre, a au moins le mérite de l’originalité.
La femme est une sous-catégorie
La femme est abaissée au rang d’esclave de son mari. Celle qui ne donne pas entière satisfaction peut être répudiée :« Si elle ne marche pas selon ta direction, de ta chair retranche-la ! » Ecclésiastique (XXV, 26)
Toujours en s’adressant à l’homme, Dieu lui ordonne de ne pas se mêler aux femmes : « Au milieu des femmes ne t’assieds pas. Car des vêtements sort la teigne, de la femme sort la méchanceté féminine » Ecclésiastique (XLII, 12-13). Ce que je fais aujourd’hui, parmi vous et entre vous, en vous dispensant ce cours, avec tout le respect que je vous porte et celui que vous me devez, vous en tant qu’apprenantes assidues et moi en tant que modeste formateur, rendra le Dieu miséricordieux très cruel et tyrannique envers moi. Les hommes n’ont pas le droit de partager leur savoir et leur humanité qu’avec les humains. Les femmes ne faisant pas partie de l’humanité sont naturellement exclues de ce noble acte. En se faisant, vous les femmes, comme moi l’homme, nous avons transgressé une volonté et une loi divine. Notre sort est scellé. La colère divine s’abattra sur nous. Vivons nos derniers jours dans la crainte de celle-ci et prions le Seigneur pour qu’il atténue nos peines.
Dans la Torah, au mieux, la femme n’est qu’une aide pour son mari. La femme fait selon la volonté de son mari. Le premier point à relever est qu’elle n’est femme que par son mariage. Sinon, quelle est donc son identité ? Le Dieu Seigneur ne s’attarde pas sur ce point dérisoire. Pour lui, l’objet ou la créature féminine est en soi insignifiante. Pour lui, le problème est d’une logique implacable : Une partie de l’insignifiant demeure insignifiante. Dieu, le très Grand, ne se penche que sur les problèmes existentiels de l’homme. Certains théologiens hébraïques comprennent cette phrase non pas par son sens premier, mais par : Une femme est celle qui forge la volonté de son mari. On peut alors remarquer que Dieu, dans sa grandeur, n’a pas réussi à trouver une formulation avec des mots simples et justes pour exprimer une idée et une pensée élémentaire et stricte. Ce qui est étonnant pour un Dieu ! Ou, alors, que les théologiens ne reculent devant rien pour justifier et essayer de donner un sens à toute sorte d’aberrations ? Que l’on prenne ce verset au sens premier ou au sens figuré, il en ressort que la femme n’existe pas pour elle-même et par elle-même.
Dans la deuxième partie de la Genèse, Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit isolé. Je lui ferai une aide digne de lui ». Alors, il a créé la femme pour amuser la galerie et alléger les souffrances de l’homme en les transférant sur cette dernière. En fait, Dieu n’est rien qu’une baguette magique entre les mains de l’homme. Il suffit à l’homme de demander pour que Dieu s’exécute : le grand foutage de gueule !
L’Héritage empoisonné
« Tu parleras aux enfants d’Israël, et tu diras : Lorsqu’un homme mourra sans laisser de fils, vous ferez passer son héritage à sa fille. S’il n’a point de fille, vous donnerez son héritage à ses frères. S’il n’a point de frères, vous donnerez son héritage aux frères de son père. S’il n’y a point de frères de son père, vous donnerez son héritage au plus proche parent dans sa famille, et c’est lui qui le possédera. Ce sera pour les enfants d’Israël une loi et un droit, comme l’Éternel l’a ordonné à Moïse. » Nombres 27.8-11
Dans tous les cas, la femme n’hérite nullement de son mari. Quant à la fille, en présence d’un frère aîné ou cadet, elle n’a pas droit à la moindre miette.
Dans la tradition hébraïque, après la mort de son mari, la femme est automatiquement transférée au frère de celui-ci. Pourquoi dites-vous ? C’est simple. La femme fait partie du patrimoine du père ou du mari, souvenez-vous du code de Solon. Elle est comptabilisée avec le bétail. Elle n’hérite pas, elle fait partie de l’héritage. Cette loi juive s’appelle le lévirat. Elle est toujours d’actualité de nos jours chez certaines branches du judaïsme. D’autre part, des juifs modernes et plus ou moins ouverts d’esprit, s’élèvent aujourd’hui contre cette pratique. Mais, ils agissent comme s’ils ont un peu honte de cette loi, alors, ils y vont fouiner dans les poubelles d’autres peuples et ethnies pour détourner notre attention en leur attribuant cette coutume. Il est effectivement vrai que le lévirat est pratiqué par d’autres populations. Sauf que, si on analyse de plus près, on trouve que son origine est, sans exception, le judaïsme. Prenons par exemple les pays de l’Afrique où le Lévirat était ou est encore d’actualité. Cette tradition fut introduite par les premiers musulmans qui, à leur tour, se sont inspirés fortement du judaïsme (copier-coller : Le prophète Mahomet était un expert dans l’art du plagiat. Le Coran est une version contrefaite de la Thora. Il y aurait plus de différences entre le Talmud de Babylone et celui de la Galilée qu’entre le Coran et la Thora). Finalement, cette loi méprisable est, non seulement, une loi juive, mais aussi, elle était exportée ailleurs par les juifs eux-mêmes.
Rappelez-vous aussi les filles de Loth qui n’ont pas couché avec leur père par aversion, mais bien parce qu’il n’avait pas d’héritier mâle. Seul l’héritier mâle compte. S’il lui arrivait un malheur à ce pauvre Loth, elles seraient perdues ou prises en tant que captives. Elles voulaient lui venir en aide pour engendrer un garçon héritier et à qui elles reviendraient de droit : « Allons ! Abreuvons de vin notre père, couchons avec lui et faisons survivre la race par notre père ! » L’aînée commence. La cadette profite d’une autre cuite pour lui emboîter le pas. La Genèse (XIX, 30-38). Non seulement qu’à cause des mauvaises lois qui avaient court, personne n’a fauté dans cette histoire parce qu’il fallait un héritier masculin, mais si jamais et au cas où, ce n’est de toute façon pas Loth qui a couché avec ses filles, mais ce sont bien elles qui ont couché avec lui. Et par conséquent, parce qu’elles sont femmes, elles sont les seules fautives. Eh oui, un petit tour de passe-passe et le tour est joué. Le pauvre homme est violé par ses filles ! Vous comme moi, nous savons que certainement les choses ne se sont passées ainsi. Le plus probable est que cet homme fou de ne pas avoir un fils ou qu’il soit attiré par la fraîcheur de ses filles en comparaison de l’âge avancé de sa femme, sous l’emprise d’une mauvaise vinasse, n’a pas résisté à les violer tout bonnement.
Le port du voile marqueur de soumission
Se couvrir la tête est une obligation qui s’impose aux femmes mariées. Elle prend sa source dans la Halakha. Elle s’applique également aux veuves et aux divorcées (voir Igueroth Moché, Evène Ha‘ézèr 1, 57). Cette obligation, est mentionnée dans la Torah : « et elle dit au serviteur : Quel est cet homme, qui marche dans la campagne à notre rencontre ? Le serviteur répondit : C'est mon maître. Elle prit son voile et s'en couvrit. » (Berèchith 24, 65) Dans ce cas précis, il s’agit de Rébecca qui était célibataire. Donc en faisant le compte entre femme mariée, veuve, divorcée ou célibataire, elles devaient toutes se couvrir. On trouve aussi dans (Bamidbar 5, 18) : « Plaçant alors la femme en présence du Seigneur, le pontife lui découvrira la tête et lui posera sur les mains l'oblation de ressouvenir, qui est l'oblation de jalousie, tandis qu'il tiendra dans sa propre main les eaux amères de la malédiction ». Et pour être complet à propos du port du voile, selon la Guemara, « Il est honteux pour les filles d'Israël d'avoir la tête découverte. » (Ketouvoth 72a). Et dire qu’aujourd’hui, certains illettrés et incultes dans les pays occidentaux font des lois interdisant le port du voile croyant que cela venait exclusivement de l’Islam. ?
Les mutilations sexuelles féminines favorisent les mariages forcés et la polygamie
Aujourd’hui, dans le langage courant, la polygamie désigne le mariage d’un homme à plusieurs femmes. Linguistiquement, la polygamie désigne le mariage d’une personne avec plusieurs autres personnes du sexe opposé. Donc, les femmes peuvent aussi être polygames. Pour dissocier la polygamie des hommes de celle des femmes on doit utiliser les termes suivants :
Les religions monothéistes parlent toutes de polygynie et jamais de polyandrie. Le mot polygamie a pris le sens du mot polygynie. Et donc, on parlera de polygamie.
Le judaïsme, non seulement tolère la polygamie, mais il l’encourage fortement. Les pères du judaïsme, hormis Moïse et Isaac, ils sont tous polygames. D’autre part, par l’obligation du Lévirat, le judaïsme impose la polygamie aux juifs. Les femmes esclaves sont nommées concubines. C’est-à-dire qu’elles sont au service sexuel de leur maître contre logement, nourriture et vêtements. Si un homme a des rapports sexuels avec une esclave de sa femme, il devra payer une compensation à sa femme. Ce qui revient à dire deux choses :
Par contre si une femme est accusée d’avoir eu des rapports sexuels avec un autre que son mari, qu’il soit esclave ou non, elle sera lapidée jusqu’à ce que mort s’en suit. C’est la seule compensation qui vaille.
Pour enfoncer le clou, et pour terminer en beauté, à la fin de la Bible, on trouve ceci : « C’est de la femme que vient tout le mal. C’est par la femme qu’a commencé le péché. C’est à cause d’elle que nous mourrons tous. » Ecclésiastique (XXV, 24). N’oublions pas et gardons à l’esprit que Dieu s’adresse toujours aux hommes. Il leur dit que c’est à cause de la femme qu’ils mourront tous. Le tous de la phrase ‘’Nous mourrons tous’’ se rapporte uniquement aux hommes. La femme étant un mal, sa mort est bénéfique à l’humanité qui se résume aux seuls hommes, au sexe masculin. Toujours concernant ce verset, mais avec un brun d’humour et peut-être de malice, attardons-nous un moment sur la phrase : ‘’Nous mourrons tous’’. Vous remarquerez que Dieu ne dit pas ‘’Vous mourrez tous’’, mais bien ‘’Nous mourrons tous’’. Alors, la question qui se pose est : En se mêlant aux hommes et se considérant un des leurs, Dieu ne s’est-il pas trahi lui-même ? Est-ce vraiment un Dieu ou est-ce un imposteur et bonimenteur masculin de la pire espèce ?
Le statut dégradant de la femme dans le christianisme
Jésus étant juif ne pouvait que rectifier la parole de Dieu qui était mise à mal par son peuple. Les Évangiles qui représentent le Nouveau Testament sont les livres sacrés des chrétiens. Si un sujet est traité dans l’un ou l’autre des évangiles, le chrétien doit s’en contenter puisque c’est parole d’évangile, elle est indiscutable. Par contre si pour certaines choses on ne trouve rien dans les Évangiles, on doit revenir à l’Ancien Testament qui n’est rien d’autre que les écrits sacrés des juifs.
La femme est un mal comparé à un serpent
Le Nouveau Testament confirme, à quelques détails près, l’histoire abracadabrante d’Adam et Ève et bien d’autres histoires bibliques condamnant la femme en lui assignant un rôle maléfique pour l’homme. Reportez-vous donc au même chapitre dans le judaïsme basé sur l’étude de l’Ancien Testament. Il est totalement applicable pour le christianisme dévoyé.
La soumission de la femme à l’homme et le port du voile
Sur ce sujet, dans les Évangiles, on trouve quelques allégements de la condition des femmes. Mais fondamentalement, le dogme despotique reste le même. Il n’est pas remis en cause.
« Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l'Église est soumise au Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses. » Éphésiens 5:22-24
« Je veux que vous sachiez que le Christ est le chef de tout homme, et l’homme le chef de la femme, et Dieu le chef du Christ ». Corinthiens 11.3
« Tout homme qui prie ou prophétise le chef couvert fait honte à son chef. Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef : c'est comme si elle était rasée. Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Or, s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle se voile. L'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme » Corinthiens, 11, 4-7
Si l’homme prie la tête couverte il fera honte à son Dieu. L’homme étant à l’image du Seigneur, il doit se montrer pour exposer cette belle et glorieuse image divine. Mai, si une femme prie la tête non voilée elle fera honte à son mari, à son père, à son frère ou à son tuteur, mais pas nécessairement à Dieu puisqu’elle n’est pas à l’image de celui-ci. Dieu est Grand et ne daigne pas débattre et traiter avec elle. Dieu a choisi l’homme pour interlocuteur. Pour lui, la femme n’a ni les compétences ni le rang de l’homme.
En public, la femme n’a qu’un droit, comprenez devoir, celui de se taire : « Que les femmes se taisent dans les assemblées. Il ne leur est pas permis de parler, mais qu’elles soient soumises comme dit la Loi. Si elles veulent apprendre quelque chose, qu’elles questionnent leurs maris à la maison, car il est honteux pour une femme de parler dans une assemblée » Corinthiens, 14, 34-35.
Ces propos sont d’une extraordinaire clarté de telle sorte qu’elles n’appellent aucun commentaire. On trouve d’autres précisions du même ordre en d’autres endroits :
« Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni de prendre de l'autorité sur l'homme ; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite ; et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression ». Timothée 2,11-14,
Dans ces versets misogynes, vous convenez qu’au moins deux problèmes se posent :
L’héritage culturel
Le Christ est présenté comme le Messie annoncé dans les textes les plus tardifs de l'Ancien Testament et, dans l'Évangile selon saint Matthieu, il déclare : "Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi et les prophètes ; je suis venu, non pour les abolir mais pour les accomplir" (5, 17).
C’est pour cette raison, et en l’absence d’infirmation dans le Nouveau Testament, que les premiers chrétiens – les chrétiens orientaux – ont appliqué pendant les premiers siècles du christianisme les règles édictées dans l’Ancien Testament qui excluent la femme de tout héritage sauf cas exceptionnels et rares. Après son expansion à l’ouest, pour devenir la religion de l’empire Romain, celle des rois et des nobles, l’Église a confirmé alors la primauté des lois romaines sur celles de l’Ancien Testament. Il en résulte, dans tous les cas, que la femme reste exclue du champ de la succession.
La polygamie
Selon le père Eugene Hillman, « il n’y a nulle part dans le Nouveau Testament de commandement explicite à l’effet que le mariage ne devrait être que monogame ou que la polygamie serait interdite. »
Martin Luther, le père du protestantisme a dit : « En ce qui me concerne, je reconnais que si un homme souhaite épouser deux femmes ou plus, je ne peux le lui interdire, car cela ne va pas à l’encontre de l’Écriture. »
Le 14 février 1650, le Parlement de Nuremberg a décrété que compte tenu du grand nombre d’hommes qui étaient morts dans la guerre de Trente Ans, chaque homme aurait désormais le droit d’épouser jusqu’à dix femmes.
En Afrique du Sud, qui est un pays chrétien à 80%, la polygamie est autorisée. Le président actuel Zuma, de religion chrétienne, s’est marié 6 fois. Il a actuellement 4 épouses.
La Bible est l’ensemble de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Comme il n’y a rien dans le Nouveau Testament qui traite de la polygamie, deux possibilités s’offrent aux intéressés chrétiens :
La polygamie au sens de plusieurs mariages en parallèle est aujourd’hui interdite par les lois civiles des pays occidentaux. Ces mêmes pays, sont selon leurs constitutions, hormis la France, des pays chrétiens. Pour détourner cette interdiction, les hommes ont recours au multiconcubinage et aux maîtresses (version moderne de l’esclavage) en plus du mariage monogame économique. L’homme, moyennant un petit bijou, un petit resto ou un simple cinéma, il peut passer un agréable moment avec une charmante maîtresse avant de rentrer tranquillement chez lui ou il retrouve sa femme légitime souvent en dépression et en détresse insoutenables. Les mouvements féministes de la deuxième moitié du siècle dernier ont poussé les femmes à s’accorder les mêmes droits que les hommes. Il en est sorti une liberté sexuelle débridée et égalitaire. Les fameuses maîtresses, qui sont-elles ? Des femmes célibataires, des divorcées, des veuves mais aussi des femmes mariées qui, aujourd’hui, elles aussi en arguant un prétexte ou un autre pour aller rejoindre leurs amants à leurs domiciles, ou dans des hôtels de catégories disparates. L’adultère n’est plus un délit, de fait, les lois civiles occidentales modernes ont officialisé la vraie polygamie c’est-à-dire celle d’un homme avec plusieurs femmes et d’une femme avec plusieurs hommes. En se faisant, elles dépassent de loin le dogme chrétien en la matière et qui n’accorde ce droit qu’aux hommes ce qui le rend de facto injuste.
La femme dans l’Islam, réduite au rang de serpillère
L’Islam est arrivé quelques milliers d’années après le judaïsme et six siècles après le christianisme. Raisonnablement, on pourrait croire à un bouleversement total des modes de vie et des pratiques. Eh bien non, quelle déception ! Remarque, de la part d’un berger, illettré, il ne fallait pas s’attendre à des mondes et merveilles. Mahomet, le prophète des musulmans, en côtoyant des juifs et des chrétiens qui habitaient la région et La Mecque même, a probablement fait une compile entre les uns et les autres en y ajoutant quelques ingrédients personnels histoire de justifier sa prophétie.
La femme est un mal
L’Islam a repris l’histoire d’Adam et Ève en la modifiant un peu. Ce n’est pas ÈVE la seule fautive. Ce sont bien les deux qui ont fauté. Adam étant l’homme, le chef de famille, il est le premier responsable et non Ève. Sauf omission, il n’y a rien dans le Coran qui fustige les femmes pour leur nature lubrique. Sur ce point, l’Islam marque un point.
La soumission de la femme à l’homme
Le Coran ne déroge pas à la règle, aussi et souvent, Dieu s’adresse aux hommes. Sur ce sujet, dans les Évangiles, on trouve quelques allégements de la condition des femmes. Mais le Coran revient aux fondamentaux du judaïsme, à savoir que les hommes sont au-dessus de tout et il faut qu’ils se protègent de tout : « Ô vous, les croyants ! Vos épouses et vos enfants sont vos ennemis ! Prenez garde ! » Coran, LXIV, 14. Peu importe le contexte de la révélation de ce verset. Les mots sont forts et inadmissibles.
« Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! » Coran, IV, 34.
Dans le judaïsme et le christianisme, on comprendrait de telles sanctions puisque la femme est un malheur en soi. Mais dans l’Islam qui s’écarte a priori de cette vision qui fait de la femme une éternelle fautive, personne ne peut admettre de telles paroles à l’encontre des femmes.
L’adultère châtié
Pour l’adultère : L’Islam rejoint les deux autres religions abrahamiques, deux poids deux mesures :
« … Épousez, comme il vous plaira, deux, trois ou quatre femmes. Mais si vous craignez de n’être pas équitable, prenez une seule femme ou vos captives de guerre. » Coran, IV, 3.
« Et qui préservent leurs sexes [de tout rapport], si ce n'est qu'avec leurs épouses ou les esclaves qu'ils possèdent, car là vraiment, on ne peut les blâmer ; » Coran, XXIII, 6.
L’Homme peut se marier jusqu’à avec quatre femmes légitimes à qui on peut ajouter les esclaves achetées et les femmes libres célibataires ou mariées qui se font prendre comme captives de guerres. Et si jamais monsieur le bon croyant n’est pas rassasié, il peut chiner autour de lui les pauvres femmes toutes celles qui ne sont pas de bonne condition. Pour résumer, dans l’Islam, il n’y a que les relations incestueuses qui sont interdites pour le musulman homme.
Le port du voile. Bas les masques !
Le voile est associé à cette nécessité de réserver ses charmes à son mari, plus encore de ne pas être un objet de tentation. Mahomet est né à La Mecque. Le Coran lui fut révélé à l’âge de quarante ou quarante-deux ans environ. Neuf ans plus tard, il quitte La Mecque pour Médine. Il avait alors cinquante ans. Il n’en reste pas moins que les injonctions du Coran sont de nature divine et valable pour toutes les musulmanes. Dieu dit : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leurs voiles : c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées. Dieu est celui qui pardonne, il est miséricordieux. » Coran XXX, 59. Ce verset est Médinois. Ce qui veut dire qu’il fut révélé au moins neuf plus tard que le premier verset Mecquois. Pendant les neuf premières années de l’aire musulmane, ni Dieu ni Mahomet n’étaient offensés par les femmes non voilées. Il ne fait aucun doute que l’origine de ces recommandations provient de l’observation faite par Mahomet des comportements des tribus juives de Médine qui imposaient le port du voile à leurs femmes (voir port du voile dans le judaïsme). D’autre part, l’argument avancé pour obliger les femmes à se voiler est bancal. C’est par crainte d’être offensée qu’elles doivent se voiler. Pourquoi ? Quelle serait la raison des éventuelles offenses ? Leur beauté certainement ! Cela me paraît infondé, personnellement, je pense que la beauté inspire contemplation, rêverie et joie. De surcroît, la beauté n’est pas que féminine. Elle est aussi masculine, on prétend que le prophète était d’une beauté divine. Pourquoi alors les hommes sont exonérés du port du voile ? En fait, la vérité est ailleurs, ce verset déclare indiscutablement que la femme est propriété de l’homme. Et, en ce sens, tel un bien, elle doit être protégée des appétits d’autres hommes.
Toujours l’impureté
Pour être complet, il faut noter que l’idée d’une impureté se rattachant aux menstruations fait son apparition comme dans les lois mosaïques et juives, mais avec beaucoup moins d’importance. Il semble que l’interdit ne porte que sur les relations sexuelles : « Ils t’interrogent au sujet de la menstruation des femmes ; dis : C’est un mal. Tenez-vous à l’écart des femmes durant leur menstruation ; ne les approchez pas, tant qu’elles ne sont pas pures » Coran II, 222. Néanmoins, le verset débute par qualifier cet état de mal et fini par affirmer que pendant cette période, la femme est impure. Cette analyse rejoint en tout point la doctrine juive. Les musulmans avancent souvent la menstruation de la femme comme argument pour justifier la polygamie.
Inégalité flagrante dans l’héritage
L’infériorité de la femme par rapport à l’homme se marque aussi en matière d’héritage. La part du garçon est le double de celle de la fille : « Quant à vos enfants, Dieu vous ordonne d’attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles » Coran IV, 11. Les musulmans reconnaissent que le Dieu du judaïsme, du christianisme et de l’islam et le même. Mais alors, pourquoi ne dit-il pas la même chose aux uns et aux autres ? Avec l’expérience accumulée, il évolue vers le bon sens. Dans ce cas, nous humains, en suivant son expérience, nous avons décidé d’abolir cette loi, bien que divine, pour aller plus en avant en décrétant l’égalité parfaite des hommes et des femmes au moins dans ce domaine et n’en déplaise à Dieu.
La femme maltraitée dans l’Hindouisme
La place de la femme dans l’hindouisme n’est pas plus enviable qu’ailleurs. L’hindouisme est basé sur de nombreux textes plus anciens les uns que les autres. Ceux qui font autorité sont les Védas et les lois de Manu. L’origine de certains de ces textes remonte au moins à 2000 ans av. JC. Les fondamentaux de l’hindouisme reposent sur une histoire similaire à celle d’Adam et Ève. Pour cette religion, le père de l’humanité s’appelle Manu. Il est une sorte d’Homme-Dieu qui a peuplé l’univers et a dicté des lois régissant la vie politique sociale et religieuse « Mais pour la multiplication des individus il fit sortir de sa bouche, de ses bras, de ses cuisses et de ses pieds le Brahmane les savants, le Kchatriya les guerriers, le Vaisya les artisans, commerçants, agriculteurs et le Soudr les serviteurs. » Sloka 1.31
La femme est un mal
Pour l’hindouisme, le mérite de la vie revient aux pères : aux hommes. Les femmes ne sont que de simples contenants : Les pères sont pour les fils non seulement les auteurs de leurs formes corporelles, mais aussi et surtout le principe même d'où la vie leur a été transmise. Finalement, la vie se transmet de père en fils, les mères et les filles n’y sont pour rien. Elles ne sont que des fardeaux pour leurs familles, des bouches à nourrir. Dans Atharva Veda, il est écrit textuellement : « Que la fille naisse ailleurs. Et que le fils naisse ici. »
Dans les lois de Manu, on trouve ceci : « Dans les nuits paires on engendre des garçons, dans les nuits impaires des filles ; aussi, quand on désire un fils, doit-on approcher sa femme dans les (nuits) paires à l'époque favorable. » Sloka 3.48 Dans ce Sloka, on pousse l’absurdité jusqu’à prétendre que les relations sexuelles les jours impaires donneraient, à tous les coups, naissance à des filles. Pour ne pas avoir de catastrophe, il suffisait donc de respecter cette règle et d’éviter à tout prix sa femme les jours et nuits impairs.
La soumission de la femme à l’homme
L’hindouisme impose à la femme une soumission totale aux hommes : « Une petite fille, une jeune femme, une femme mûre, ne doivent jamais rien faire de leur propre autorité, même dans leur maison. Dans l'enfance la femme doit être dépendante de son père, dans la jeunesse, de son époux, et si son mari est mort, de ses fils ; elle ne doit jamais jouir de l'indépendance » Sloka 5.147, 5.148. Ces Slokas nous coupent l’herbe sous les pieds. Ils disent tout et en détail. Ils ne nous laissent pas l’ombre d’un doute sur leur teneur.
« Bien que la conduite de son époux soit blâmable, bien qu'il se livre à d'autres amours et soit dépourvu de bonnes qualités, une femme vertueuse [sati] doit constamment le vénérer comme un Dieu. » Sloka 5.154. Dans ce verset on a une double précision :
« C'est pourquoi les hommes soucieux de leur prospérité doivent toujours honorer les femmes aux jours de fête et dans les cérémonies, (en leur offrant) des parures, des vêtements et des friandises. » Sloka 3.59. Ici, la femme est ramenée au rang de l’esclave (des vêtements) ou tout au mieux de l’enfant (parure ou friandise).
Dans les Slokas qui suivent, nous avons affaire au mariage et à ses modalités. Selon l’hindouisme, la finalité du mariage est de celer une alliance entre deux familles. La femme n’est qu’un outil ou un accessoire au service de cette alliance. Son bonheur, son choix et son corps ne sont en aucun cas des considérations à prendre en compte. Une femme respectable et honorable est une femme dénuée de tout sentiment amoureux. Elle doit se mettre à mille lieues de l’amour et le chasser avec vigueur de son cœur.
« Apprenez maintenant en peu de mots les huit modes de mariage propres aux quatre castes, prospères ou funestes en ce monde et dans l'autre. Ce sont les modes dits : de Brahmâ, des dieux, des Saints, du Seigneur de la création, des mauvais Esprits, des Musiciens célestes, des Démons, et enfin le huitième et le plus vil, celui des Vampires.
1 - Quand un père donne sa fille, après l'avoir vêtue et honorée par des cadeaux, à un homme instruit dans le Véda et vertueux, qu'il a volontairement invité, c'est ce qu'on appelle le mode de Brahmâ.
2 - Quand un père ayant paré sa fille, la donne au cours d'un sacrifice à un prêtre officiant qui accomplit dûment le rite, c'est ce qu'on appelle le mode des dieux.
3 - Quand un père donne sa fille suivant la règle, après avoir reçu du prétendant un taureau avec une vache, ou deux couples de ces animaux pour l'accomplissement d'un sacrifice, c'est ce qu'on appelle le mode des Saints.
4 - Lorsqu'un père donne sa fille avec cette formule : Pratiquez tous deux vos devoirs ensemble, et avec les honneurs dus, c'est ce qu'on appelle le mode du Seigneur de la création.
5 - Quand le prétendant après avoir donné aux parents et à la jeune fille des cadeaux proportionnés à ses moyens, reçoit sa fiancée de son plein gré, c'est ce qu'on appelle le mode des mauvais Esprits.
6 - L'union volontaire d'un jeune homme et d'une jeune fille doit être regardée comme le mode des Musiciens célestes : elle naît du désir, et a pour but final le plaisir sexuel.
7 - Le rapt, avec effraction, blessures ou meurtre des parents, malgré les pleurs et les cris de la jeune fille, s'appelle le mode des Démons.
8 - Quand un homme se rend maître par surprise d'une jeune fille endormie, ivre ou folle, c'est le mode des Vampires, le huitième et dernier et le plus exécrable de tous.
Les quatre premiers modes de mariage dans l'ordre énoncé, à commencer par le mode de Brahmâ, donnent naissance à des enfants qui brillent par la connaissance des Védas, et sont estimés des gens de bien, Possédant les qualités de beauté et de bonté, riches, renommés, nageant dans les plaisirs, très vertueux et qui vivent cent années. Mais des quatre autres modes blâmables de mariage naissent des enfants cruels et menteurs, ennemis du Véda et de la Loi sacrée. D'un mariage sans reproche naît pour les hommes une postérité sans reproche, et d'un mariage répréhensible naît une postérité répréhensible ; on doit donc éviter les modes d'union entachés de blâme. » Sloka 3.20 - 3.42
Sans être un humaniste affirmé, sans être un juriste de renom, on peut comprendre que les deux derniers modes, le 7ème et le 8ème, posent problème et ne peuvent pas être approuvés par une personne dite normale tout simplement. Là-dessus, on ne peut qu’être d’accord avec Manu. Quant au 5ème (…reçoit sa fiancée de son plein gré…) et 6ème mode (…L'union volontaire d'un jeune homme et d'une jeune fille…), ceux de l’amour, nous semblent, aujourd’hui les deux modes qui doivent être les plus plébiscités et les plus honorables. Eh bien non, ce n’est pas la recommandation des lois du Manu qui les rangent parmi les quatre mariages prohibés. Pour cette religion, l’amour est contraire aux volontés des divinités. Seuls les quatre premiers qui ne laissent pas le choix à la femme et qui font fi de sa personne, seules des considérations relatives à son père et au futur mari/maître comptent. On note aussi l’intensité du vocabulaire utilisé ‘’un père donne sa fille’’. La femme n’a pas de voix au chapitre, comme si son mariage ne la concerne pas. Une fille a moins de valeur qu’un animal. Un éleveur vend ses animaux, il ne les donne pas.
Nous nous permettons d’attirer l’attention de tous sur le fait que, dans ces Slokas, la femme est traitée tel un objet qui serait offert à l’homme comme si on devait le féliciter pour son accomplissement ou une action chevaleresque qu’il aurait réalisée haut la main en lui offrant une récompense.
La femme étant source de tous les maux, pour éviter qu’elle déshonore sa famille, il faut la marier très tôt : « Celui qui épouse une fille nubile ne donnera pas de gratification au père ; car le père a perdu toute autorité sur sa fille, en retardant pour elle le moment de devenir mère. Un homme de trente ans doit épouser une fille de douze ans qui lui plaise ; un homme de vingt-quatre ans, une fille de huit ; s'il a fini plutôt son noviciat, pour que l'accomplissement de ses devoirs de maître de maison ne soit pas retardé, qu'il se marie promptement. » Sloka 9.93 – 9.94
Pour l’hindouisme, la femme est immédiatement sanctionnée dès le moindre écart. Parfois, elle est même blâmée par suite des fautes de son mari. Mais, quoi qu’elle fasse de bon, elle n’est jamais récompensée. Pire, pour espérer à une éventuelle reconnaissance dans l’au-delà, il faudra qu’elle tombe sur un homme de qualité. Elle en est dépourvue : « Elles et d'autres femmes ici-bas, qui étaient de basse extraction, ont atteint un rang élevé, grâce aux belles qualités de leurs époux. » Sloka 9.24
Une veuve ne peut pas se remarier parce qu’elle reste mariée à son mari même après sa mort. Elle doit porter un sari blanc pour le reste de ses jours. Elle revient à un beau-frère. Dans l’absence de beau-frère et si elle n’a pas de fils, elle sera autorisée par sa belle famille à coucher, hors du mariage, avec un homme parent de leur choix pour lui engendrer un fils qui pourra la protéger.
Polygamie, mariages forcés, répudiations et demandes de certificats de virginité
Le mariage, comme on vient de le voir dans les Slokas précédents, est codé par rapport aux castes. Le mélange des castes est déconseillé et soumis à des règles strictes. Les hommes de castes supérieures ont droit d’épouser des femmes de castes inférieures en deuxième noce ou plus : « Aux Dvidjas il est enjoint d'épouser en premier lieu une femme de même caste ; mais pour ceux que l'amour pousse (à un second mariage), voici suivant l'ordre (des castes) les (femmes) qui doivent être préférées. » Sloka 3.12
« En aucune histoire il n'est raconté qu'une femme Soudra (soit devenue la première) épouse d'un Brahmane ou d'un Kchatriya, même en cas de nécessité. » Sloka 3.14. Non seulement ce Sloka nous renseigne sur la validité de la polygamie dans l’hindouisme, mais aussi et surtout, qu’il est régi par des lois obéissant à la hiérarchie des castes et leur implication dans les mariages.
L’hindouisme autorise, sous certaines conditions, la polyandrie. Si un mariage est stérile, alors les hommes parents (Beau-frère, beau-père, ...) sont autorisés à venir en aide au couple pour enfanter un garçon. Si le problème provient du mari, l’affaire sera en principe rapidement réglée dès que la femme accouche d’un fils. Mais si la femme est stérile, alors la situation peut durer longtemps, dans certains cas, jusqu’à onze ans et après que tous les hommes autorisés auraient tenté de porter secours au pauvre couple avant que la pauvre femme ne soit répudiée. Dans le pays du kamasoutra, les lois de Manu, qui habituellement sont détaillées, ne nous disent pas si les séances amoureuses avec la jeune femme se font en groupe ou à la file : « Lorsqu'on n'a pas d'enfants, la progéniture que l'on désire peut être obtenue par l'union de l'épouse, convenablement autorisée, avec un frère ou un autre parent. Arrosé de beurre liquide et gardant le silence, que le parent chargé de cet office, en s'approchant, pendant la nuit, d'une veuve ou d'une femme sans enfants, engendre un seul fils, mais jamais un second. » Sloka 9.59 - 9.60
En conclusion, L'hindouisme n’a que peu de considération pour la femme en général et encore moins pour les veuves et les femmes seules. Elles sont le symbole même de la malédiction. Bien qu’on ne trouve pas de trace du Sati dans les lois de Manu, le dénigrement et le mépris incessants dont elles font l’objet les ont poussées, jusqu’à des temps proches, à sauter vivantes dans le bûcher de leurs maris parce qu’elles sont désormais inutiles et sources de malheur aux yeux de tous.
La femme dans le Bouddhisme
L’histoire du Bouddhisme ressemble à celle du christianisme. Comme Jésus était juif, Bouddha était hindouiste. Bouddha a insisté sur la dimension spirituelle et uniquement sur celle-ci. Il ne s’est pas intéressé aux lois terrestres. Pour le Bouddhisme, seules les actions et la dévotion totale de l’homme pour les dieux pourraient le rapprocher d’eux et sauver son au-delà. De ce point de vue, on pourrait croire, qu’à ce titre, le Bouddhisme épargnerait les femmes. Très mauvaise idée. En fait le Bouddhisme, comme toutes les religions, s’adresse aux hommes. Seuls les hommes peuvent atteindre un niveau de savoir et de pureté divine. Les femmes sont sur terre pour le distraire de ses devoirs, pour l’écarter du bon chemin, pour le détourner de ses obligations religieuses : « Les femmes peuvent détruire les purs préceptes. Elles s’écartent de l’accomplir des mérites et des honneurs. En empêchant les autres de renaître au paradis. Elles sont la source de l’enfer » (T. 11, p.543)
Le Dalaï-Lama, prix Nobel de la paix et reçu en grande pompe par le fossile Pape et tous les gouvernements occidentaux. Peut-être, pour son opposition au pouvoir central de Pékin et non pour ce qu’il représente réellement ? Peut-être pour planter une échine au pied du gouvernement communiste chinois ? Mais là, c’est de la géopolitique que nous nous abstenons d’y participer ou de la traiter ici. Nous nous tenons qu’aux symboles et fonctions religieuses du Dalaï-Lama qui en tant qu’autorité morale du monde moderne a écrit dans son grand ouvrage intitulé "Comme la lumière avec la flamme" en citant La Précieuse Guirlande des avis au roi, livre fondateur du Bouddhisme : « L’attirance pour une femme vient surtout de la pensée que son corps est pur. Mais il n’y a rien de pur dans le corps d’une femme. De même qu’un vase décoré rempli d’ordures peut plaire aux idiots. De même l’ignorant, l’insensé et le mondain désirent les femmes. La cité abjecte du corps avec ses trous excrétant les éléments, est appelée par les stupides un objet de plaisir ».
Cet extrait démontre sans aucune ambiguïté à tous, que le Bouddhisme est un concept extrêmement discriminatoire envers les femmes. Elles ne sont que Ordures. Ici, nous sommes à mille lieues de la vision des religions monothéistes qui considère la femme comme une sous-catégorie. Ici, la femme est un mal absolu qui dépasse de loin toutes les théories de supériorités. C’est une grave insulte au genre humain.
Dans cet extrait éloquent, on apprend donc que la femme est complètement et définitivement impure. D’autre part, on peut, sous un certain angle, être d’accord avec ce pauvre homme. Si pour certains hommes, la femme n’est qu’un objet de plaisir et rien d’autre ? Effectivement, ils ne sont que des stupides. Mais s’ils ont de l’attirance pour les femmes et trouvent aussi auprès d’elles beaucoup de plaisirs partagés, ce n’est que la loi de la nature sinon que feraient les hommes entre eux ? Il va de soi que selon le Bouddhisme, la notion du respect ne peut en aucun cas s’appliquer aux femmes : On ne respecte pas une ordure, n’est-ce pas ?
Dans Le canon pali qui est un des textes fondamentaux du Bouddhisme (cité dans Le Bouddha, Henri Arvon, PUF, 1972) le Bouddha lui-même ne cesse de mettre ses disciples en garde contre la séduction insidieuse des femmes : « Il faut se méfier des femmes. Pour une qui est sage, il en est plus de mille qui sont folles et méchantes. La femme est plus secrète que le chemin où, dans l'eau, passe le poisson. Elle est féroce comme le brigand et rusée comme lui. Il est rare qu'elle dise la vérité : pour elle, la vérité est pareille au mensonge, le mensonge pareil à la vérité. Souvent j'ai conseillé aux disciples d'éviter les femmes. » Vous constaterez aisément que l’auteur de ces paroles est un grand manipulateur, un pervers narcissique et un grand imposteur. Il parle de vérité et de mensonge. Il affirme que les femmes mélangent la vérité et le mensonge. Y a-t-il de plus mensonger et de plus calomnieux que cette affirmation ?
La prière la plus répandue des femmes est celle qui consiste à prier fort pour renaître homme. Pour toutes les autres injustices dont les femmes hindouistes souffraient, le Bouddhisme ne les a pas abolies et ne les a pas changées sauf pour les aggraver encore plus.
CONCLUSION
Depuis 200 000 ans, la religion est la civilisation. On pourrait croire que de puis un siècle ou deux, les choses ont légèrement changé, mais en réalité, c’est une illusion d’optique. Les nouvelles religions refusent juste ce label. Chaque année, 200 millions de femmes subissent des mutilations sexuelles. (source OMS, qui pointe des causes religieuses et autres). Finalement, peu importent les religions, du moment où elles sont faites par des hommes pour des hommes, il ne faut pas s’étonner de leur acharnement contre la femme. Du moment que les religions décident de prendre quelqu’un en grippe, de le désigner comme bouc émissaire, jamais, elles ne cesseront de s’acharner contre lui. C’est un procédé général et répétitif qu’elles appliquent contre tous ses ennemis et ‘’Dieu sait’’ qu’ils sont nombreux. C’est simple, pour survivre et continuer à se gaver sur le dos de l'incrédulité humaine, dans ce concert de lâcheté collective, les religions sont obligées de créer et d’amplifier le mal autour d’elles. Sans le mal, elles disparaîtront. Somme toute, ce n’est pas dans l’intérêt des religions que le mal disparaisse. Elles n’auraient plus d’alibis, plus de raison d’être. C’est à ce titre qu’elles désignent énormément de choses tout à fait normales et bonnes en tant que mal. C’est aussi pour la même raison qu’elles désignent les femmes qui représentent plus que la moitié de l’humanité en tant que mal absolu. C’est uniquement pour assurer leurs survies et celles de leurs adeptes godillots.
Si vous êtes femmes croyantes et célibataires, n’essayez pas de chercher l’âme sœur. Selon toutes les religions monothéistes, les âmes des hommes sont supérieures à celles des femmes. Elles ne peuvent être comparées à celles des femmes. Pour trouver une âme sœur, il ne vous reste plus que l’homosexualité, Mesdames. Mais là encore, c’est interdit par les religions. Alors, respectez la volonté de Dieu. Ne vous en déplaise, soumettez-vous aux hommes et priez Dieu en silence.
Plus sérieusement, pour beaucoup moins que cela, ces mêmes hommes roublards ont érigé des tribunaux de mascarade pour juger certains d’entre eux d’avoir commis des crimes contre l’humanité. Des chefs d’accusations ont été montés de toutes pièces par les vainqueurs d’un jour contre les perdants d’un autre jour. Ces juges aveugles, achetés et dénués de toute humanité refusent d’ouvrir les yeux autour d’eux pour reconnaître leurs crimes abominables envers les femmes de tous les temps et de tous les lieux.
Vous les femmes du monde, réveillez-vous, unissez-vous et avec force brandissez haut vos revendications pour obtenir les aveux irrévocables en vue d’un jugement historique et éternel. Un jugement qui anéantirait ce modèle foireux masculin gangrené par les niaiseries ânonnées par les larbins des religions et qui permettrait l’éclosion d’un autre genre masculin à la hauteur de votre bonté, de votre beauté, de votre pureté, de votre sensibilité et de votre grandeur. Des hommes libres, entiers, matures, cultivés, justes, couillus, politiquement incorrects et dignes de votre amour, dignes de vous.
Pour toutes ces raisons, les mouvements éclairés, les progressistes, les porteurs de la flamme antique et tous les humanistes courageux de la terre entière doivent réunir leurs forces pour combattre avec abnégation et détermination ces religions rétrogrades, machocrates, vénales et inhumaines.
Bande de salopards phallocrates ! Arrêtez de diaboliser la femme dans les textes.
Un temps nouveau est arrivé ; vous ne le saviez pas ?
■ Par Hamda Ouakel
DU CONTRAT HÉDONISTE
1 - Célébration du hérisson célibataire
Et je trouve plus amère que la mort la femme, parce qu’elle est un traquenard, que son cœur est un piège et que ses bras sont des liens (Ecclésiaste, VII, 26).
« [...] Tout philosophe qui s’écartait du jargon de l’école était accusé d’athéisme par les fanatiques et les fripons, et condamné par les sots. »
■ Johann Gottlieb Fichte
L'ENNEMI PUBLIC NUMÉRO 1 : L'OBSCURANTISME RELIGIEUX
L'obscurantisme religieux est à l'intelligence humaine un peu ce que la gravité est aux avions. Partout, toujours, les avions doivent lutter contre la gravité. Dès qu'ils cessent de lutter, ou qu'ils sont mal entretenus, ou mal pilotés, les avions sont immanquablement entraînés au sol, parfois violemment.
C'est en gros la même chose pour l'intelligence humaine. Dès qu'on cesse de lutter activement contre l'obscurantisme religieux, dès qu'on tombe dans son panneau, sitôt qu'on se met à croire bêtement sans preuves, on se dirige vers une catastrophe. Un des premiers symptômes d'une société «infectée» par l'obscurantisme religieux est que la nature même de l'obscurantisme religieux devient obscure. La population en général commence à croire que l'obscurantisme est défini comme «la maladie que nous ne pouvons pas avoir». Lorsque vous prononcez les mots «obscurantisme religieux», Monsieur Tout-le-Monde pense à des musulmans bizarres avec des turbans, vivant dans un pays rempli de sable et de pétrole, ou encore il pense à des chrétiens fous à lier qui tentent de réparer leur voiture en lisant la Bible, plutôt que de lire un manuel de mécanique automobile. Monsieur Tout-le-Monde ne commence pas par s'examiner lui-même pour voir s'il est intoxiqué, contaminé par l'obscurantisme religieux.
Comment devrait-on définir «obscurantisme religieux» ? Je propose :
« La maladie dégénérative sociale par laquelle les citoyens sujets à la soumission commencent à unifier ou séparer le sujet du prédicat pour une raison autre que l'évidence, sans s'en rendre compte ».
Un autre symptôme typique de l'obscurantisme religieux est que la science est attaquée, souvent par les scientifiques eux-mêmes, et des scientifiques qui ne se rendent même pas compte qu'ils attaquent la science !
Si on n'arrête pas définitivement l'Ennemi public numéro 1, l'obscurantisme religieux, il n'y a pas de limites aux dommages qui peuvent être faits. Selon moi, l'obscurantisme religieux est une vraie menace, et nous risquons de tout perdre. La seule métaphore qui me vient à la tête, pour décrire notre situation déplorable actuelle, est le Coyote qui vient de dépasser le bord du précipice en courant après le Road Runner. Les pattes du Coyote sont appuyées sur du vide, mais il reste momentanément suspendu au-dessus du précipice.
J'ai parfois l'impression que nous avons outrepassé le rocher de la Raison en courant après les chimères, et qu'on ne s'est pas encore rendu compte que nos Universités, nos Lois et notre Morale tiennent sur rien du tout...
■ Mon nom est Personne